Les banques du futur n'auront pas d'argent dans leurs coffres mais une copie de votre compte personnel.

(voir l'article "la monnaie digitale universelle" pour plus de détails)

Elles ne serviront plus à prêter de l'argent.

Comment assurer un service de prêt qui soit au bénéfice de tous ?

Proposition:

le prêt sera assuré essentiellement par la caisse de l'Etat, sans intérêt. En cas de non remboursement du prêt, les biens de garantie reviennent à l'Etat qui peut en user pour le bien commun ou les revendre. Le risque est donc assumé par la collectivité, sur la part collective de l'avoir national. L'accord de prêt dépendra d'une analyse des risques et des potentiels - financiers et sociétaux (sur des critères environnementaux et sociaux) et éventuellement soumis à certaines conditions (ex: contribution à la réhabilitation d'un site pollué ou dégradé par les activités liées à l'emprunt/crédit).

Des prêts privés peuvent bien sûr aussi être faits, sans intérêt. Ils peuvent se faire de manière informelle, entre individus, ou dans le cadre de groupements d'intéret (solidarité ciblée): ex: des propriétaires forment une association de créanciers pour favoriser l'accès à la propriété. Ou des cercles de promotion de l'innovation à des innovateurs, etc...

Dans le cas des prêts privés, les créanciers peuvent être remerciés par une récompense, mais seulement dans le cas où l'entreprise soutenue effectue un profit: par exemple, sous la forme d'une contribution financière unique de l'emprunteur, selon accord ou contrat entre les parties liées. Dans ce système simple, une compensation octroyée au créancier est légitime car l'argent prêté est effectivement indisponible jusqu'à son remboursement (ce qui n'est pas le cas avec nos comptes bancaires actuels).

Les prêts d'Etat sont donc sans contrepartie mais avec conditions

Les prêts privés sont associées à des conditions et contreparties déterminées par les créanciers privés, dans certaines limites légales (combat contre l'usure).