• métaphysique de la cocréation

    Notre époque est en train de vivre un changement de paradigme extraordinaire, peut-être la plus grande révolution mentale de tous les temps:

    la reconnaissance à large échelle de la nature spirituelle du réel et de notre identité de cocréateur immortel, découvrant le rôle central de nos pensées, croyances, émotions, paroles et actes dans la détermination de nos vies et destinées.

    Dans le passé et jusqu'à nos jours, l'Homme s'était perçu comme une entité créée par une Nature - ou par une divinité - extérieure à lui-même. Il se voyait comme le fruit plus ou moins heureux d'une hérédité, d'une Histoire, naturelle et culturelle. Ou, pour les religieux, comme créature issue d'une volonté divine qui lui échappe. En naissant, il se retrouvait comme "posé" là dans un environnement naturel et social plus ou moins accueillant ou hostile. Son action se limitait à un ajustement entre lui-même et son environnement: en manipulant et modifiant son environnement d'une part, par l'application de ses efforts et de son intelligence (dans la mesure où ses tabous, sa conscience ou ses peurs ne l'en empêchaient pas). Ou, symétriquement, en s'adaptant lui-même aux contraintes et exigences de son environnement (et de ses dieux).

    Or, l'extraordinaire révélation qui descent aujourd'hui sur les esprits les plus réceptifs est que

    l'Homme n'est pas une simple créature mais un cocréateur.

    Qu'est-ce que cela signifie ?

    Premièrement que l'Homme est une entité spirituelle située au-delà de l'espace et du temps qui, consciemment ou inconsciemment, crée sa réalité empirique (nous le verrons comment dans la rubrique "Croyances et destinées"; plus de détails dans "boite à outils/cocréation");

    Deuxièmement, qu'en tant qu'âme individuelle, il est une cellule d'une entité collective et unifiée - que j'appelle l'âme suprême - ce qui explique que le jeu créateur de la vie est une oeuvre collective. C'est la première raison pour laquelle l'Homme est dit COcréateur. La seconde est qu'il participe, par la nature et la position que lui a conféré la Source, à l'activité créatrice de cette dernière. En termes religieux, nous dirions qu'il est un dieu-fils-de-Dieu, crée à son image et à sa ressemblance. La Source première (le Père/Mère) crée une Source seconde (le Fils/Fille, l'âme suprême), un collectif pouvant exprimer une infinité de relations, d'expériences et d'échanges au sein de ses parties que nous sommes. La réalité empirique est alors l'expression directe de ces relations spirituelles; il en est en quelque sorte la métaphore. Toute entité et expérience visible manifeste donc une idée: elle l'habille et la révèle, comme une peinture révèle l'idée et le projet du peintre. Le monde des apparences est le miroir de ses esprits créateurs. Quant à l'expérience singulière, individuelle que chacun en fait, elle reflète une partie de notre propre contribution au jeu créateur.  

     

    Le grand jeu de la vie

    La Source première a créé un espace d'infinies possibilités (que de nombreuses personnes aujourd'hui associent à l'état d'indétermination quantique ou point "zéro") à disposition de ses "enfants" les âmes. La cohérence, la perfection et la justice au sein de cet espace sont assurées par son inaliénable et métaphysique unicité, quelque soit le degré de chaos que les choix non fondés sur la vérité de l'unité puissent produire dans le monde des apparences. Aucun événement apparent ne peut détruire l'origine transcendantale de toute apparence; aucun déséquilibre ne peut survenir dans la totalité, forcément centrée en elle-même.

    Cet espace des possibles est "habité" par le collectif créateur dont chacun d'entre nous, en tant qu'individualisation de cette Source seconde, fait partie. lorsque nous sommes remplis de l'esprit Saint - c'est-à-dire que nous nous rappelons notre Origine en laquelle nous avons l'Etre et notre unité organique (et fraternelle) avec toutes ses parties constitutives, nous agissons et créons des expériences remplies de beauté, de bonté et de joie partagée. 

    Lorsqu'au contraire nos choix et décisions nient ou négligent plus ou moins ce lien inaliénable qui nous relie à notre Source et à nos semblables, il y a - sur le plan empirique, expérimental, un "démembrement de l'UN" à l'origine de disharmonies et de souffrances. L'accumulation d'activités conscientes et inconscientes fondées sur la séparation, la division - dans cette vie ou au cours de bien d'autres incarnations - laisse des traces dites "karmiques" dans notre âme (plus précisément dans notre corps causal ): Par un effet miroir assurant ainsi l'équilibre universel, ces résidus engendreront pour nous des expériences douloureuses; nous récoltons ce que nous avons semé. Cela n'est toutefois vrai que dans la mesure où nous n'avons pas déraciné ces résidus par quelque pratique de guérison ou action réparatrice faisant suite à une prise de conscience de notre égarement moral.

     

    La liberté cocréatrice: le grand cadeau

    La Source nous a offert un cadeau inestimable (qui reflète tout particulièrement sa nature d'amour) appelé communément le libre-arbitre. Nous ne sommes pas des robots, des marionnettes - même si nos comportements conditionnés peuvent faire souvent penser le contraire. Nous sommes fondamentalement des êtres libres, potentiellement capables de déterminer à volonté et selon nos fantaisies nos espaces de vie et les aventures qui s'y déroulent. En ce sens, nous sommes des dieux. Et contrairement à ce que nous pourrions penser, cette faculté ne nous a jamais quittée ni n'a cessé d'être active. Oui, chacun de nous, ici et maintenant, crée sa vie. Si cette vie est moins que merveilleuse - ce qui est le cas pour beaucoup d'entre nous - c'est pour l'une ou l'autre des raisons suivantes - et généralement pour les deux à la fois:

    •  nous subissons l'effet désagréable d'actes créateurs passés
    •  nous sommes spirituellement endormis; nous ne réalisons pas que nous créons, ce que nous créons et comment nous créons.

    Notre vie se déroule comme un rêve dont nous ignorons être la source et le créateur. Nous sommes des créateurs hypnotisés qui croyons être des créatures et créons sans grande conscience ni discernement, manipulés par toutes sortes de "dieux" et limités par nos croyances. Tout l'enjeu du passage à la nouvelle Terre consiste donc à passer de l'état de cocréateur inconscient à celui de cocréateur conscient

     

    Du mental qui prédit ou projette au mental qui crée donc décrète

    Les cocréateurs inconscients que nous sommes mais doués de raison se sont projetés dans l'illusion d'un univers mécaniciste, c'est-à-dire gouverné par des lois de cause à effet extérieures à l'âme humaine. Dans une telle conception, tout s'explique par des lois matérielles et le libre-arbitre est une illusion, tout ayant une cause déterministe en dehors de lui-même. (Ironiquement, bien peu vont jusqu'au bout de cette vision qui discalifie toute tentative de responsabiliser les individus et rend absurde tout le système judiciaire basé justement sur la notion de personne libre et responsable.) Dans un tel univers, tout est potentiellement prévisible moyennant une information suffisante sur les causes et leurs effets et la capacité d'en calculer les relations. Plus nous en savons sur les lois qui déterminent le jeu des apparences, plus nous pouvons prédire les effets de tel ou tel paramètre. En les manipulant, nous pouvons alors influencer le cours des choses. Le savoir est un pouvoir; la science devient technique. Un pouvoir très relatif toutefois, car ne réalisant pas notre nature de cocréateur, notre analyse ne peut accéder aux causes profondes déterminant les expériences que nous faisons de la vie et dans la vie.

    L'invitation et la révolution de la nouvelle Terre consiste à dépasser ce pouvoir prédictif de la pensée, fondé sur une projection mécaniciste du monde, et à explorer puis maîtriser le pouvoir créateur de celle-ci. Cettte dimension créatrice est LA découverte révolutionnaire de notre temps. Bien qu'elle était connue depuis longtemps par les initiés des diverses traditions mystiques et ésotériques, c'est en effet seulement aujourd'hui qu'elle se révèle, à la fois dans toute sa profondeur et sa simplicité, dans la conscience collective de l'humanité. La loi de la (co)création consciente pourrait s'énoncer ainsi:

    Les pensées que nous entretenons sur soi, les autres, la vie, etc...trouvent leur origine dans un regard (une perspective, un rapport donné). Les qualités et particularités de ce regard donneront une forme singulière et correspondante à cette pensée. La manifestation de cette dernière dans la matière dépendra alors de son énergétisation par l'effet de sa répétition, de sa force de persuasion, de son pouvoir émotionnel et de l'attention qui lui est conférée.

    De cette loi nous pouvons conclure que la maîtrise du regard est la clé de la cocréation consciente; le regard est la Source.

    Quel regard portez-vous sur vous-mêmes ? sur les autres ? sur la Nature, l'Univers, Dieu ? Et si se cachait là la cause et l'explication de nos destinées singulières, sans compter l'influence de notre regard (même inconsciente et involontaire) sur notre prochain ?

     Dans un monde idéal où toutes les entités vivantes sont éveillées (vs. conditionnées), donc conscientes de la nature créatrice du regard et maîtres de celui-ci, le futur n'est plus du tout prévisible selon des lois matérielles. Un savoir de type scientifique n'y aurait aucune prise. Les événements et les phénomènes s'y déroulant ne dépendent que des choix libres et créateurs de ces êtres illuminés; ils ne sont liés à aucune cause extérieure à leur intention et libre arbitre. Rien n'est donc mécanique... sauf parfois en apparence, lorsque cela sert la joie! Pourtant, ce n'est pas le chaos pour autant (sauf pour rire!), bien au contraire: c'est un monde unifié de pure vie, imprévisible mais majestueusement orchestré, déterminé entièrement et uniquement par la cause des causes: l'amour, cette puissance originelle au service de la jouissance illimitée de tous les fragments de l'être...

    Finalement, la grande idée à retenir - en écho aux diverses prophéties et autres prédictions pour l'avenir de l'humanité - est que notre futur sera ce que nous en ferons. Il est entre nos mains...et entre nos neurones! Car le futur ne nous arrive pas à nous. Il arrive à travers nousNotre destin, individuel et collectif, dépendra donc de chacun de nos choix, instant après instant. Et ceux-ci sont conditionnés par nos croyances profondes, elles-mêmes dépendant du regard que nous portons sur toute chose... Que nos regards soient ceux de l'amour véritable et nos existences chahutées et décevantes se métamorphoseront tôt ou tard en une série infinie de jeux exquis, purs et sublîmes. ;) 

     

    métaphysique de la cocréation

     

    Notre liberté: un fait ou un but à atteindre ?

    Dans un univers fondamentalement insubstantiel offrant un espace infini de possibilités, les âmes peuvent explorer les jeux les plus divers au gré de leurs aspirations et goût de l'aventure. Ils se créent donc des contextes permettant d'expérimenter par une incorporation et une sensorialité appropriées telle ou telle possibilité latente.

    Toutefois, il semble que ces mêmes âmes, audacieuses apprenti-sorcières, se perdent parfois dans leurs créations, s'identifiant tellement bien à leurs rôles transitoires qu'elles oublient... que ce n'était qu'un jeu "virtuel". A moins que celles-ci n'aient volontairement choisi cet oubli pour donner une densité dramatique à l'expérience qui leur manquait ?

    Dans tous les cas, la vaste majorité des êtres humains sur la planète se retrouvent aujourd'hui dans cet état d'oubli de leur transcendance, une situation qui engendre une lourdeur qui, loin de les amuser, plombe leur joie de vivre, paralyse leur créativité, nourrit leur angoisse, "justifie" leur agressivité ou les incite à fuire dans quelque distraction pascalienne pour anestésier leur manque de paix intérieure. Le commerce du non-sens, des gadgets et du gaspillage nous est reconnaissant, mais nos coeurs - pour ceux qui daignent les écouter - gémissent. N'aspirent-ils pas à une vie plus pleine, remplie de sens, aussi joyeuse et légère que profonde et significative ? 


    En tant que cocréateur de notre vie nous avons un pouvoir inaliénable sur notre destinée.

    Voyons comment.

    Notre monde est la résultante de choix collectifs, certes. Nos choix personnels ne sont donc pas particulièrement décisifs car ils ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan des pensées, paroles et actes créateurs de nos semblables. Vu ainsi, notre pouvoir est assez limité. Toutefois, si notre impact sur le monde est le plus souvent modeste, il est absolument décisif sur notre propre destinée. Nous attirons à nous ce qui correspond à nos choix d'âme, conscients et inconscients. Une fois notre linge sâle lavé (notre karma) et pour peu que nous choisissions de vivre selon la loi universelle de l'harmonie (cf. rubrique "clés pour la nouvelle Terre"), nous ne pourrons attirer à nous que des circonstances favorables et joyeuses, même si le monde autour devait s'effondrer dans le conflit et la désolation. En effet, notre vécu est le miroir de notre état de conscience. Et si autrui peut certes influencer cet état de conscience, nous restons en dernière instance la seule autorité sur notre psyché. Là réside notre exaltante liberté mais aussi notre implacable responsabilité. Il est donc vain de blâmer le monde si vous ne pétillez pas dans la plénitude. Les autres peuvent (et parfois clairement doivent) aider, mais, tant que vous avez encore quelque ressource mentale et soupçon de lucidité, votre rôle, votre attitude et votre regard sont déterminants.

    Nous jouissons en fait d'une double liberté spirituelle:

    1- une liberté de fait, métaphysique et inconditionnelle, correspondant à notre nature transcendante qu'aucun oubli ou égarement dans le jeu des apparences ne pourra nous enlever

    2- une liberté intérieure, relative, qui dépend du degré de dignité, de sagesse et d'amour de nos choix (et de l'accumulation de ceux-ci)

    La bonne nouvelle est que notre liberté de fait nous donne le libre-arbitre nous permettant, quelque soit notre degré d'enfoncement dans les limitations et la séparation, de nous tirer d'affaire, fût-ce non sans quelque effort significatif. Mais rien ni personne ne peut nous barrer l'accès aux sublîmes divertissements divins dont la liberté intérieure est la porte si notre coeur est décidé à s'élever à la hauteur de ces éblouissantes potentialités. Dans cette tâche, nous serons d'ailleurs soutenus, à la mesure de notre ardeur. 

     

    Le sens par les choix qui comblent le coeur

    Dans un contexte aussi "libertaire" que cet espace d'infinies possibilités, sur la base de quel(s) critère(s) les âmes sont-elles amenées à faire leurs choix et à déterminer ainsi leurs apparentes destinées ? En l'absence de toute contrainte, de tout devoir et de toute limite, ce sera les choix du coeur qui impulserons les lignes de vie: ceux qui apportent une joie pleine et entière.

    Bien que nous soyons englués dans l'apparente "matière", c'est-à-dire dans la complexité et les limitations liés à notre aveuglement spirituel, à notre oubli des réalités métaphysiques, ces dernières n'en restent pas moins valables à chacun(e) d'entre nous - quelque soit notre contexte de vie. Le réel reste un espace d'infinies possibilités, même si notre enfermement karmique et l'illusion matiérielle qui la reflète introduit un facteur temps dans l'équation: il y a un chemin à parcourir avant de pouvoir retrouver l'expérience pleine et entière de cette condition originelle où chaque âme est libre de choisir les aventures et expériences qui le comblent. Mais où que nous en soyons, il est toujours possible d'ouvrir notre coeur à un chemin vers une sérénité et une joie toujours plus profondes. - Avec foi, candeur et audace, en laissant notre âme nous guider avec son fil de lumière hors du labyrinthe de la douloureuse et limitante matérialité. Ce cheminement lui-même devient source d'enthousiasme, dégageant sur des horizons de plus en plus ouverts et béatifiants. Il comble le coeur et donne sens à notre vie.

     

    L'horizon des possibles: la vie transcendantale

    La sortie de l'expérience matérielle de l'existence par l'épuisement et la dissolution des liens et désirs karmiques ne signifie pas l'entrée dans un "paradis" où tout est paix lénifiante comme se figure souvent l'imaginaire collectif de peuples usés par les viccissitudes, ni dans une dissolution nirvanesque totale de notre individualité, sorte de "game over" final - et bon débarras!

    Selon ses affinités et "tempérament", l'âme victorieuse - décédée ou non - ira trouver le contexte qui lui permet d'exprimer sa couleur, sa sensibilité et sa valeur propres, ce qui peut dans certains cas signifier d'ailleurs un retour sur Terre (pour les libérés post-mortem) ou une continuation de sa vie sur Terre (pour les libérés vivants), afin d'y offrir quelque service exalté de la grande cause.

    Toutefois, et même si l'âme choisit de continuer son expérience dans un monde de matière (plus ou moins dense), elle goûtera dorénavant et pour toujours à la félicité sans pareille de la vie purement spirituelle.

    purement spirituelle... c'est-à-dire ?

     Pour faciliter la compréhension, revenons à ce que nous connaissons, son contraire: la vie matérielle.

    La vie matérielle est devenir coupé de l'être; elle est caractérisée par des conditions contraires à la plénitude des âmes: des limites et obstacles non choisis (consciemment), l'entropie (destruction, maladie, vieillissement et mort), l'oubli, les divisions, la séparation, les conflits, les difficultés récurrentes, l'insatisfaction, la soif d'une paix et d'une joie durable qui ne viennent jamais...  Ici-bàs tout est Dukkha - souffrance, frustration - disait le Bouddha.

    Cette vie-là est fondée sur l'expérience illusoire de réels besoins et manques. Elle est l'expérience du pôle "Terre" de l'existence, faite par notre âme lorsqu'elle n'habite que son être extérieur, oubliant son être intérieur.

    La nature spirituelle est être. Elle est plénitude et paix parfaite. Elle est l'état de l'âme qui se repose dans son être intérieur. Elle réside là dans un espace sans enjeu donc dénué de toute crainte. Elle est en quelque sorte "à la maison", au Ciel. Cette plénitude devient expérience et source d'une joie profonde mais tranquille lorsqu'elle est réalisée conjointement à une expérience temporelle (devenir) par un détachement parfait. Sans cette dernière, pas de contraste permettant d'apprécier en effet la valeur du non-devenir, de l'immobile centre au coeur de la roue des apparences. C'est l'expérience d'être dans le monde sans être du monde, une célèbre maxime chez les spiritualistes. C'est expérimenter le Ciel tout en étant sur la Terre.

    Mais là où il n'y a pas d'enjeu, il n'y a pas non plus de jeu - donc pas de quoi pimenter cette sainte indifférence de quelque exaltante activité créatrice. C'est pourquoi, au-delà de cette paix naît une nouvelle passion. Ce nouvel Eros est à la fois similaire et radicalement opposé à la soif avide qui cause l'embourbement matériel des âmes conditionnées. Similaire, parce qu'il pousse l'âme libérée à l'action passionnée et engagée. Opposée, pour deux raisons:

    1. ce nouvel élan est fondé sur la connaissance de l'illusion de tout manque et de tout besoin, n'oubliant plus qu'ils ne sont qu'apparence. Le stress et l'attachement n'ont donc plus de raison d'être

    2. Cet élan ne cherche plus à combler en vain un illusoire vide intérieur (par ignorance de notre plénitude de fait). Il est au contraire une expression de sur-abondance, un désir de se donner tout entier et éternellement à l'amour et à ses merveilleuses activités. Un amour qui nous inspire une infinie variété de ré-créations amoureuses dans la Lumière Source. C'est la vie dite transcendantale, purement spirituelle ou encore divine. C'est le véritable paradis - qui n'est pas un lieu particulier mais un état d'être se traduisant par une expérience divine sans limite.

    C'est l'expérience du Ciel manifesté sur la Terre, ou de l'union du Ciel et de la Terre.

    Récapitulons:

    Le Ciel est notre être intérieur. Il est plénitude. Lorsque nous faisons l'expérience de l'incarnation, nous devenons conscients de notre être extérieur - notre pôle Terre. Lorsque notre Terre est coupée de notre Ciel, nous souffrons et faisons souffrir. Lorsque nous sommes conscients de lui dans l'expérience "Terre", nous jouissons d'une joie tranquille et libératrice. Lorsque nous dépassons ce stade pour manifester la plénitude de notre être intérieur Ciel dans la dualité des apparences de notre être extérieur Terre, mûs par une joie indicible et inspirés par un pur amour, nous réalisons en nous l'union mystique du Ciel et de la Terre. Ce devenir fondé sur l'être est la vie transcendantale, spirituelle ou divine.

    Cette vie divine est une cocréation sacrée. Elle est l'expression organique, fluide et unifiée d'un groupe d'âmes - humaines et non-humaines - ayant choisi de laisser l'intelligence universelle de vie inspirer et orienter leurs pensées, leurs paroles et leurs actions. Elle exprime la beauté sacrée et la richesse infinie de nos profondeurs, à travers l'unité reconnue et la liberté créatrice.

    Cette cocréation sacrée est ce que nous nommons la nouvelle Terre.

     

    métaphysique de la cocréation