• « Un Maître spirituel s’efforce de voir dans les êtres les divinités qu’ils ne sont pas encore. Comment ils sont maintenant, cela ne l’intéresse pas. Chaque fois qu’il les rencontre, il pense à cette étincelle divine, enfouie en eux, et qui attend le moment où ils lui donneront enfin la possibilité de se manifester. Voilà la plus haute expression de l’amour : savoir se lier à l’étincelle divine dans chaque créature pour l’alimenter, la renforcer.
    Combien les relations entre les humains seraient différentes si, eux aussi, lorsqu’ils se rencontrent, pensaient que l’homme ou la femme qu’ils ont devant eux est le dépositaire d’une étincelle jaillie du feu divin ! Même dans un criminel, il faut chercher cette étincelle pour essayer de la ranimer. Ce n’est pas toujours possible, mais il faut au moins essayer. On ne sait pas toujours pourquoi certains êtres se sont laissé entraîner sur une mauvaise pente, et on ne sait pas non plus ce qui pourrait les redresser et ranimer soudain l’étincelle en eux. C’est pourquoi il ne faut jamais porter un jugement définitif sur qui que ce soit. »

    Omraam Mikhaël Aïvanhov

     

    "Vous avez plus de chances d’améliorer une situation si vous vous concentrez davantage sur le bien que sur le mal. Alors, plutôt que de critiquer ce qui est défectueux chez les êtres, arrêtez-vous sur les bonnes choses en eux pour voir comment elles peuvent encore être améliorées. N’y en aurait-il qu’une seule, accrochez-vous à elle. Laissez de côté leurs défauts, et essayez de les aider à développer leurs qualités.
    On doit toujours s’arrêter sur le bon côté d’un être et dire : « Dieu habite son âme, je ne m’occuperai pas des animaux qui rôdent tout autour. » Qui n’abrite pas quelques fauves en lui ? Chez certains, ces fauves sont en cage ou chloroformés, mais ils sont là."  
     

    Omraam Mikhaël Aïvanhov


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  • en attendant...

     

    un court-métrage qui en dit déjà long


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  • Amma ou le Miracle de l'Amour

    Le grand Maître bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov a dit un jour : « L'amour, le véritable amour est non seulement au-dessus de l'attraction sexuelle, mais il est même au-dessus du sentiment. Oui, le véritable amour n'est pas un sentiment, mais un état de conscience. »

    L'attraction sexuelle, la passion, que l'on identifie généralement à de l'amour, est une question de fluides qui dépendent souvent d'éléments purement karmiques ; elle est donc sujette à des variations. Le sentiment est déjà supérieur à l'attraction, car il peut être inspiré par des facteurs d'ordre moral ou spirituel, mais il est instable lui aussi : un jour on aime, un jour on n'aime plus. Tandis que l'amour vécu comme état de conscience se situe bien au-delà des circonstances et des personnes. C'est l'état de celui qui s'est tellement purifié, qui a développé une telle maîtrise qu'il a réussi à s'élever jusqu'à ce point de la Conscience multidimensionnelle où demeure notre Moi véritable, notre Moi divin. Alors, quelles que soient ses activités, cet être est constamment habité par l'amour et dispose en permanence de l'énergie de cet amour pour aider toutes les créatures. Mata Amritananda Mayi, dite Amma, « la divine mère », comme la nomment affectueusement ses disciples, appartient à cette merveilleuse catégorie d'êtres.




    Amma est amour, amour inconditionnel, amour libre de tout lien, amour humble mais puissant qui ne fait que donner, qui ne peut que donner. Son amour est une émanation qui provient du Cour du Soleil. Sa vie est l'expression de cet amour, car elle n'est que compassion, énergie jaillissant de la Source d'Eau vive et abreuvant toutes les créatures, à commencer par celles qui souffrent.

    Au matin du 27 septembre 1953, dans un petit village de la côte du Kérala au sud de l'Inde, une petite fille naquit au sein d'une famille de pêcheurs qui vivaient misérablement. Ses parents la nommèrent Soudhamani (Pur Joyau).

    Alors que les bébés, d'ordinaire, pleurent à la naissance, Soudhamani vint au monde avec un sourire radieux, comme pour annoncer la joie qu'elle allait bientôt apporter au monde.

    A l'âge de cinq ans, elle composait chaque jour de petits chants dévotionnels dédiés à Krishna ; ces chants exprimaient de profondes vérités mystiques.

    L'amour et la compassion envers tous les êtres humains sont des qualités qu'elle manifesta clairement dès cet âge tendre. Les membres de sa famille, irrités par son comportement auquel ils ne comprenaient rien, la méprisaient et la maltraitaient, mais elle ne se révoltait jamais. Au contraire, elle écoutait avec patience les malheurs des uns et des autres, surtout des personnes âgées et cherchait toujours à les réconforter d'une douce parole.

    Soudhamani faisait tout ce qu'elle pouvait pour soulager les souffrances de ses voisins et leur apportait même de la nourriture de chez ses parents. Lorsqu'elle donnait ainsi des choses prises chez elle, il arrivait bien souvent qu'elle se fasse battre. Mais aucune punition ne pouvait l'empêcher de manifester sa compassion innée. Quand son travail était terminé, vers minuit, au lieu de s'effondrer et de dormir, elle passait la nuit à méditer, à chanter et à prier.

    Lorsque Soudhamani parvint à l'adolescence, son amour pour le Créateur atteignit un nouveau palier. Elle accéda rapidement à une union profonde et mystique avec l'Être Suprême, une union si complète qu'elle ne pouvait plus distinguer entre Krishna et son propre Soi. C'est alors qu'elle eut une vision d'extase et qu'elle commença à s'identifier à la Mère Divine.

    Chassée de la maison familiale et contrainte de vivre sans abri, Soudhamani se livra pendant des mois aux pratiques spirituelles les plus rigoureuses et les plus austères. Elle devint complètement indifférente aux besoins de son corps, se passant bien souvent de manger et de dormir. Tout son être brûlait d'amour pour la Mère Divine. Elle embrassait la Terre, étreignait les arbres, pleurait sous la caresse du vent, percevant en toute chose la Mère Divine. Elle restait souvent plongée en samadhi (profonde méditation) durant des heures et parfois des jours, sans manifester le moindre signe de conscience extérieure.

    Un beau jour, la Mère Divine apparut enfin à Soudhamani, dans toute Sa splendeur et Sa majesté. Seules, ses propres paroles peuvent décrire ce qui s'ensuivit : « Souriante, la Mère Divine devint une boule de lumière et Se fondit en moi. Mon mental s'élargit, fusionnant avec cette Divine Lumière qui réunissait toutes les couleurs de l'arc-en-ciel... » Et dès lors, Amma s'identifia totalement avec Elle.

    C'est en 1975 que Soudhamani commença à révéler sa véritable mission : soulager la souffrance du monde et guider les pas des chercheurs spirituels. Elle devint alors Mata Amritananda Mayi, la Mère de Béatitude immortelle.


    Mata Amritananda Mayi, la Mère de Béatitude immortelle.



    Elle commença à donner des conseils spirituels à tous ceux qui le réclamaient, manifestant l'amour inconditionnel d'une mère envers tous, sans distinction de castes ni de croyances, comme s'il s'agissait de ses propres enfants. Les qualités de patience, de compassion, d'altruisme, qu'elle possédait depuis sa petite enfance, purent alors se développer en plénitude.

    Bientôt, à la demande de ses fidèles hors du Kerala et par la suite hors de l'Inde, Amma commença à voyager à travers le monde entier, afin de participer à l'éveil des consciences sur l'ensemble de notre planète.

    Amma a fêté en 2003 ses cinquante ans. Grâce à la force de son amour, l'association AMRITA qu'elle a fondée est devenue une organisation spirituelle importante et florissante. En plus de la trentaine d'ashrams répartis dans différents pays, dont la France, qui dépendent de cette fondation, Amma a mis en place en Inde des écoles, des hôpitaux où les soins aux nécessiteux sont donnés gratuitement, des hospices, des maisons de retraite, des logements gratuits pour les indigents, des aides financières pour les veuves et les victimes des catastrophes naturelles. Bien qu'elle ne parle que le malayalam, sa langue natale, elle a démontré que le véritable amour ne connaît pas de barrière de langage. La grande diversité raciale et religieuse de ses fidèles en est la preuve irréfutable.

    Car lorsqu'elle se présente quelque part, elle n'a pas besoin de parler ; la puissante énergie de son amour se répand dans l'atmosphère comme une onde d'harmonie, et au cours des nombreux rassemblements qu'elle organise tout au long de l'année à travers le monde, chaque être présent peut recueillir les bénédictions de cette émanation sublime et s'élever vibratoirement.


    Lorsqu'elle se présente quelque part, Amma n'a pas besoin de parler. Son amour touche les hommes, les femmes, les enfants, les vieillards et même les animaux !



    À ceux qui lui demandent pourquoi elle fait tout cela, elle répond en souriant : « aimer les pauvres et ceux qui souffrent et les aider est la meilleure façon d'accomplir notre devoir envers notre Père Céleste. »

    En ces temps où l'intellect s'est érigé en roi de notre civilisation décadente, Amma se contente d'apporter inlassablement son amour à tous ceux qui sont dans la détresse. Qu'elle soit en Inde ou à l'étranger, elle accueille toutes les personnes qui viennent à sa rencontre.

    Elle soigne leurs plaies, les bénit, les console et répand partout et en toutes circonstances son message de paix et de compassion. Elle représente ce que la tradition de l'Inde comporte de plus noble et de plus élevé : l'incarnation de la Lumière dans un corps de femme.

    Om Namah Sivaya.

    OdR - janvier 2004




    NOTA : La plupart des éléments de la mini-biographie d'Amma présentée ci-dessus proviennent de la section française du site AMMA-EUROPE, que l'on peut découvrir ICI


    Il existe désormais un centre AMMA en France, dans l'Eure-et-Loir, où il est prévu qu'Amma se rende au cours de l'année 2004. Pour obtenir des informations sur ce centre et ses possibilités d'accueil, cliquer ICI


    Ferme du Plessis (Centre Amma) à Pontgouin, dans la région de Chartres


    Pour se renseigner sur les prochains déplacements d'Amma en France et dans le monde, cliquer ICI

     


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  • Être moi-même

     

    Clip161 300x163 Être moi même

    Pourquoi ne puis-je être pleinement moi-même? Pour répondre à cette question que nous sommes peut-être nombreux à nous poser, Darpan nous explique également tout aussi clairement et brillamment pourquoi  nous ne le sommes pas toujours.

     

    La recette est simple en théorie mais en pratique il est aussi question de conscience, de courage, de force d'âme et d'honnêteté notamment. Personnellement Je suis ébloui par ce que ce thérapeute, qui s'avère être un maître spirituel puissant et que j'ai découvert il y a peu, a à nous offrir. Je vous invite aussi à déguster son livre extraordinaire.

     

    Cette magnifique conférence fait partie de l'introduction (retransmise en direct sur Internet) d'un séminaire d'un WE que Darpan a animé en septembre dernier à Paris.

     


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  • COMPRENDRE LES ORIGINES ET MÉCANISMES DE LA PEUR

    La peur fait partie de notre souffrance émotionnelle sous-jacente fondamentale. Comment survient-elle et pourquoi y en a-t-il tant dans la vie des gens ? Est-ce qu'un certain degré de peur ...n'est pas une forme de saine autoprotection ? Si je ne craignais pas le feu, peut-être que j'y mettrais la main et que je m'y brûlerais.

    La raison pour laquelle vous ne mettez pas la main sur le feu, c'est que vous savez que vous vous brûleriez et non pas que vous en avez peur. Vous n'avez pas besoin de la peur pour éviter le danger inutile ; seul un minimum d'intelligence et de bon sens est nécessaire. Pour ce genre de questions pratiques, il est utile d'appliquer les leçons apprises dans le passé. Par contre, si quelqu'un vous menaçait de vous brûler ou d'être violent à votre égard, vous pourriez éprouver quelque chose ressemblant à de la peur. Il s'agit en fait d'un recul instinctif devant le danger et non pas de l'état psychologique de peur dont nous parlons ici.

    La peur psychologique n'a rien à voir avec la peur ressentie face à un danger concret, réel et immédiat. La peur psychologique se présente sous une multitude de formes : un malaise, une inquiétude, de l'anxiété, de la nervosité, une tension, de l'ap-préhension, une phobie, etc. Ce type de peur concerne toujours quelque chose qui pourrait survenir et non pas ce qui est en train d'arriver. Vous êtes dans l'ici-maintenant, tandis que votre mental est dans le futur. Cela crée un hiatus chargé d'anxiété. Et si vous êtes identifié à votre mental et que vous avez perdu contact avec la puissance et la simplicité de l'instant présent, ce hiatus sera votre fidèle compagnon. Vous pouvez toujours composer avec l'instant présent, mais vous ne pouvez pas le faire avec ce qui n'est qu'une projection du mental. Bref, vous ne pouvez pas composer avec le futur.

    Et ant que vous êtes identifié à votre mental, l'ego mène votre vie. À cause de sa nature fantomatique et en dépit de mécanismes de défense élaborés, l'ego est très vulnérable et inquiet. Il se sent constamment menacé. Ce qui est d'ailleurs le cas, même si, vu de l'extérieur, il donne l'impression d'être sûr de lui. Alors, rappelez-vous qu'une émotion est une réaction du corps à votre mental. Quel message le corps reçoit-il de l'ego, ce moi faux et artifi-ciel ? Danger, je suis menacé. Et quelle est l'émotion générée par ce message continuel ? La peur, bien entendu.

    La peur semble avoir bien des causes : une perte, un échec, une blessure, etc. Mais en défini-tive, toute peur revient à la peur qu'a l'ego de la mort, de l'anéantissement. Pour l'ego, la mort est toujours au détour du chemin. Dans cet état d'identification au mental, la peur de la mort se réper-cute sur chaque aspect de votre vie. Par exemple, même une chose apparemment aussi insignifiante et « normale » que le besoin compulsif d'avoir raison et de vouloir donner tort à l'autre - en défen-dant la position mentale à laquelle vous vous êtes identifié - est due à la peur de la mort. Si vous vous identifiez à cette position mentale et que vous ayez tort, le sens de votre moi, qui est fondé sur le mental, est sérieusement menacé d'anéantissement. En tantqu'ego, vous ne pouvez alors vous permettre d'avoir tort, puisque cela signifie mourir. Cet enjeu a engendré des guerres et d'innom-brables ruptures.

    Lorsque vous vous serez désidentifié de votre mental, avoir tort ou raison n'aura aucun impact sur le sens que vous avez de votre identité. Et le besoin si fortement compulsif et si profondément inconscient d'avoir raison, qui est une forme de violence, ne sera plus là. Vous pourrez énoncer clairement et fermement la façon dont vous vous sentez ou ce que vous pensez, mais sans agressi-vité ni en étant sur la défensive. Le sens de votre identité proviendra alors d'un espace intérieur plus profond et plus vrai que le mental. Prenez garde à toute manifestation de défensive chez vous. Que défendez-vous alors ? Une identité illusoire, une représentation mentale, une entité fictive ? En conscientisant ce scénario, en en étant le témoin, vous vous désidentifierez de lui. À la lumière de votre conscience, le scénario inconscient disparaîtra alors rapidement. Ce sera la fin des querelles et des jeux de pouvoir, si corrosifs pour les relations. Le pouvoir sur les autres, c'est de la faiblesse déguisée en force. Le véritable pouvoir est à l'intérieur et il est déjà vôtre.

    Ainsi, quiconque est identifié à son mental et, par conséquent, coupé de son pouvoir véritable, de son moi profond enraciné dans l'Être, sera affligé d'une peur constante. Comme le nombre de gens ayant dépassé le mental est encore extrêmement restreint, on peut tenir pour acquis que pres-que tous ceux que l'on rencontre ou que l'on connaît vivent dans la peur. Seule l'intensité varie. Elle fluctue entre l'anxiété et la terreur à un bout de l'échelle, et entre un vague malaise et un lointain sentiment de menace à l'autre bout. La plupart des gens n'en prennent conscience que lorsqu'elle prend l'une de ses formes les plus aiguës. Eckart Tolle (Le Pouvoir du Moment Présent)


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